Nicolas Sarkozy à Nyons (26)
cette grande aventure du "Président Sarkozy à Nyons" est passée sur le blog
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le 20 mai 2007
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Le président Sarkozy n'ayant toujours pas digéré son premier week-end nyonsais, et le fiasco intégral de ces deux jours avec on s'en souvient : camion dans l'Eygues , bain de foule raté, meeting annulé, fuite en catimini, etc.
Il demanda dernièrement à ses conseillers de lui monter un plan "culturel" pour se refaire une popularité satisfaisante sur Nyons. Après un brainstorming épuisant, les stratèges élyséens (cabinets noirs et autres Nobélizables de la DDE Culture) décidèrent alors de profiter des trois jours de "Lire en Mai" des 17, 18 et 19 mai pour agir !
L'oeuvre écrite du président Sarkozy étant très pauvre, ses conseillers firent écrire en toute hâte, par de dociles scribouillards, trois ouvrages destinés à la France jet set, pipole, V.I.P, bref celle qui travaille et se lève tôt. Ainsi, en quelques heures, dans une collection populo (style "Guide du Routard" -avec feuilles tranchées à l'or fin quand même-), trois bouquins sortirent des presses et furent envoyés dare-dare sur Nyons par camionnette express banalisée louée chez Avis.
Un négociant-distributeur, sarkozien docile, ayant accepté de les exposer sur son stand de "Lire en Mai", ci-dessous les trois premiers ouvrages de la collection sarkozienne :
Le négociant-distributeur, sarkozien docile, avait prévu grand pour les ouvrages de son conducator. De nombreuses tables avaient été retenues par lui, des grillages devaient être même installés pour installer les précieux ouvrages.
Il comptait aussi beaucoup sur la radio ci-dessous, amical sponsor de "Lire en Mai", pour faire de la bonne pub !
Mais le succès ne fut pas au rendez-vous pour le président Sarko. Le bide s'annonçait même complet au niveau des ventes, les trois bouquins restant "scotchés" aux tables... La cellule élyséenne (reliée en temps réel avec Nyons par tout un attirail radio installé dans un camping car planqué sur la digue) décida alors de faire imprimer de toute urgence trois nouveaux ouvrages destinés à corriger l'image du président Sarko, en lui donnant une image moins "détendue", moins pipole. Ainsi arriva bien vite par hélicoptère spécial un stock des trois ouvrages photographiés ci-dessous, à l'encre à peine séchée.
Hélas, hélas, mille fois hélas, les volumes 4, 5 et 6 connurent bien vite le même sort que les volumes 1, 2 et 3. C'est-à-dire le bide absolu. Même l'ex-ministre de l'éphémère, attendu sur le stand pour promouvoir les ouvrages ne vint pas, préférant rester sur sa bonne ville de Crest. Pour conjurer ce mauvais sort, le négociant-distributeur sortit alors ce qu'il croyait être son joker, sa botte de Jarnac : la grille publicitaire et les panneaux sandwich, techniques de marketing bien connues des publicitaires.
Il fallut bien vite en convenir, l'oeuvre littéraire du président Sarko passait totalement inaperçue sur "Lire en Mai", elle n'intéressait pour ainsi dire personne, les ventes étaient nulles, le bide était vertigineux, le Fouquet's, le yacht, Malte, l'Elysée, Toulouse et EADS, l'Allemagne et Angela : rien, absolument rien, le néant, le vide sidéral complet. Devant ce désastre, désespérés, les conseillers culturels, qui jouaient là leur place, tentèrent du fond de leurs bureaux parisiens feutrés, un dernier essai avec deux nouveaux et derniers ouvrages inédits, plus portés vers la science-fiction :
De son côté, le gentil négociant-distributeur, débordant d'ingéniosité, mit le turbo en développant, sur le salon, une pub encore plus agressive :
Finalement le deuxième week-end sarkozien à Nyons se termina comme le premier, par un désastre complet. Ni l'Irak, ni la beauté du village de Gumiane ne purent inverser la tournure des événements (peut-être aurait-on dû choisir Piégon à la place de Gumiane ?). Les conseillers culturels parisiens furent évalués et virés pour manque de résultats, le camping car de la digue repartit en douce, quittant Nyons le pot d'échappement bien bas. Un mécène (privé) régla tous les frais, ce qui ne coûta, paraît-il, rien au contribuable. Quant au négociant-distributeur, déprimé, il regroupa toutes les oeuvres présidentielles qui lui restaient sur les bras (c'est-à-dire environ deux tonnes) au milieu de la place du docteur Bourdongle (côté sud).
Epilogue
Le salon terminé, les services techniques locaux s'appliquèrent à nettoyer la place. Le nettoyage se fit rapidement, directement sur le site et en toute sécurité.
Pour cette délicate opération, il ne fut pas fait appel aux Nobélizables de la DDE trop occupés à plancher sur la sécurité du rond-point du carrefour du pont de l'Europe.
fin de l'aventure
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